conscience <!-- /* Font Definitions */
Il était une
fois
Une fleur,
rêveuse...
Qui était si belle,
Et puis si songeuse
Qu’elle ne voyait pas
De son monde à elle
Venir la limace
La grande dévoreuse…
Un grand arbre chêne
Bien enraciné,
Qui se régalait
D’être parfumé
Voulut l’épargner…
Il secoua ses branches
Jusqu’à elle, quelle chance !
« Frtt, Frtt, réveille toi
Hé, ho, reviens donc là »
- Hein ? Quoi ?
« Mais enfin ne vois tu pas
Dame limace arrive sur toi. »
Mais je n’ai pas peur d’elle
Regarde, que me veut-elle
Elle n’a pas d’ailes
Elle ne peut pas me butiner
Encore moins me piquer
Elle glisse, glisse glisse
Visqueuse, certes mais lisse
Oh, elle chatouille la tige
Oh lala j’en ai le vertige !
« Mais enfin secoue toi
Bouge des feuilles, remue-toi
Enfin, prends conscience
De qui tu es, de ta valeur
Mince, je perds patience !
Ah enfin, une réaction
Prends possession
De ta vie, de ta beauté
De ta force, de ta féminité
Que la nature t’a données
Et prends soin de toi
Surtout n’oublie pas,
Toute belle, que tu es là
Pour embellir, pour embaumer
Pour être contemplée
C’est ton rôle, ce pourquoi tu es
Venue là, en ta mère la Terre
Qui t’a accueillie sans manières
Et que si tu te laisses grignoter
Par des passants, par des idées
Tu ne feras que passer
Toute belle que tu es
Sans avoir jamais pris le temps
De vivre le conscient. »