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de coeur à coeurs

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18 août 2011

C'est une nuit sans sommeil Comme un jour sans

C'est une nuit sans sommeil

Comme un jour sans soleil

Mais moi j'm'en fous, je fais avec.

C'est une nuit tout orage,

Le ciel éclate, il gueule, flashe

Mais moi j'm'en tape, pas peur du clash.

C'est une nuit comme une autre

Sauf qu'éveillée je rêve de l'Autre

Mais moi j'm'en fous, j'sais rien faire d'autre !

C'est une nuit sans sommeil

Comme un jour sans soleil

Mais moi j'm'en tape, je fais des rêves.

Eymecé (août 2011)

 

 

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18 août 2011

D’où suis-je ?


 

Je suis…

Je suis du monde féerique

De celui qui ensorcelle

Et te fait dire que je suis belle.

 

Je suis…

Je suis du monde alchimique

De celui qui plonge au plus profond des yeux

Et rend l’autre si vivant, si précieux.

 

Je suis…

Je suis du monde elfique

De celui qui amène le mystère

Et empêche le sommeil pour écrire ces vers.

 

Je suis …

De tous ces mondes

Pas seulement du monde

Connu de tout le monde

De ce monde si peu réel

Je suis juste du monde amour

De celui qu’on nomme éveil

Qui amène à l’essence ciel

Ne laissant place aux seuls rêves

Mais de celui qui, sans relâche et sans trêve

Nous demande là, tout au cœur, de ne plus faire

Mais juste de s’aimer pour être.

 

Eymecé (août 2011)

2 mai 2011

la source

De leurs longs bras enchevêtrés et moussus

Les arbres tortueux écoutent, religieux,

Son murmure...

Car elle coule, elle susurre

Parfois même glougloute

La source.

Berçant d'un léger clapotis

Les petits êtres du marais

Qui se glissent en son coeur

Mystère.

Elle scintille au doux rayon

Et le vert si tendre des mousses

Palpite. Elle vit, ô délice

Et le prince-crapaud s'y glisse

A la recherche qui sait d'une ondine ?

Et toi tu caresses l'eau vive

Qui jaillit du coeur Terre

Et tu pleures de bonheur

Car cette Eau-soeur invite, coquine,

A la détente, à la paresse

De l'instant retrouvé, d'une délicatesse

La source jaillit et rit

Et l'âme s'en nourrit, épanouie.


Mai 2011 Eymecé

 

 

 

 

 

21 mars 2011

Coucou c'est elle, cette petite femme Coucou

Coucou c'est elle, cette petite femme

Coucou c'est elle, ce paradoxe.

Presque un mystère, une devinette

Mais c'est bien elle la non parfaite !

J'ai longtemps cherché autour de moi

De grandes réponses, de doux mystères

Mais j'avais beau dire et beau faire

Je courais toujours après le pourquoi

De ma venue là, sur la Terre

Sans une clé, sans points de repères

De jour en jour, c'est ça je erre.

Coucou c'est moi la p'tite femme

Ce paradoxe, cette autre Âme.

Aujourd'hui, je n'ai toujours pas la clé

Ce que je sens, c'est que les fées

Ont beau me faire toujours rêver

Elles peuvent aussi me faire pleurer

Que la Terre est une Entité

Si belle et aussi si malmenée

Que le ciel ce matin si bleu

Peut devenir très nuageux

Que je ne suis surtout pas un ange,

Que je suis aussi celle qui dérange

Que je vis d'amour, d'abstinence

De douceur et de patience

De colères et de tant d'impatiences

Et oui c'est moi la p'tite femme

Le paradoxe, l'étrange dame

Qui pour trouver la clé de la Tour

Ne rêve plus, voit tout autour

Le mal qui fait naître le bien

Le bien qui montre souvent le mal

Qui ouvre tout grand son coeur

Aux petits malheurs au doux bonheur

Pour n'être plus une devinette

Mais juste une femme, un être

Qui, toute à sa quête

Accepte tout pour n'être rien

Rien qu'une p'tite femme

Un point dans le Tout.

(Eymecé mars 2011)

 

 

21 mars 2011

gros remous

J'ai mal au ventre, j'ai mal aux tripes,

Je sens le vide, comme dans un trip

J'ai un peu froid, j'ai surtout peur

De me tromper, d'être douleur

 

J'ai mal au ventre, j'ai mal au bide

Je sens que j'lâche même que je me vide

De toutes mes peurs, de mes colères

De ma tièdeur, de ma misère

 

J'ai mal au ventre, quel tord boyaux

Je fais ce que j'peux, c'est du boulot

Un vrai travail, un vide-grenier

Qui m'rend malade mais plus léger

 

J'ai mal au bide, j'ai mal au ventre

Je peux pas r'tourner là, dans mon antre

J' dois avancer quoiqu'il en soit

Au nom de quoi ? Au nom de ma foi

 

J'ai mal au ventre, j'ai mal partout

Au coeur, à l'âme et même à nous

Pleure pas tu sais  y'a pas de quoi

C'est juste fait pour que je sois moi.

 

Eymecé (mars 2011)

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21 mars 2011

l'une et Lune

Une

Brune

Sur la dune

Parle à la Lune...

Pleine Lune

Eclaire la dune

Entend la brune

Qui n'est plus Une.

Eymecé (mars 2011)

21 mars 2011

Lunelle

mod_article2334248_1  Au coeur de nuit, la dame brune

Toute éveillée parle à la Lune,

Si Pleine.

L'astre sourit, là face à elle

Silencieusement écoute l'appel,

La peine.

Au coeur de nuit, la Pleine Lune

Sèche les pleurs de cette brune

Ebène.

Comme chaque nuit, l'Astre si femme

Console un être, une belle d'âme

Amen.

Eymecé (mars 2011)

31 janvier 2011

Thank you Mr John Barry

Aujourd'hui j'écoute Out of Africa
D'une oreille encore plus fine
Je l'écoute au plus près de mon coeur,
Comment un être aussi doué, cet auteur
Génie de la musique peut-il ainsi s'en aller
Et nous quitter ?
Ce ne peut être que pour aller composer
En un ailleurs d'autres airs et peaufiner
Son talent pour des sensibilités supérieures
De la Terre d'où je suis encore
Je vous remercie et vous dis
A vous Mister John Barry
Combien vous avez enchanté ma vie
Par ces musiques, ces accords
Qui me transportent et m'emmènent
Loin si loin, là où l'âme seule jouit
De douceur, d'amour, d'Eden.
Et rêver d'être Karen
Pour survoler le Kenya
Et tenir la main de Denys...
Au son de "I had a farm in Africa" !
Beau voyage au pays de la Vérité
De la musique dans l'Eternité.

Eymecé (janvier 2011)

31 janvier 2011

Moment d'ailleurs

C'est un petit matin voilé, un peu frileux,
Un frais début de journée  où le soleil hésite,
A réchauffer l'eau gelée du canal.
Et pourtant nous sommes là, nous deux
Etrange...C'est tout sauf banal,
Etre là, pour déjeuner
D'un thé brûlant, de petits beignets
C'est chaud, on se brûle mais on s'en fout
On est ensemble, si loin de tout...
Et regarder l'envol des hérons si élégants
Qui créent pour nous l'estampe japonaise
Quand ils se posent, délicats, sur les berges de Thoraise,
Et puis, chercher encore et encore les pépites
D'amour qui brillent là dans nos yeux,
Transportées qu'elles sont par nos coeurs
Enfin réchauffés par le doux thé et l'élan partagé
De nos mains entrecroisées, nos lèvres enivrées
De tous ces doux si doux baisers
Qui font nos âmes s'envoler,
A notre tour nos ailes se déployer
Qui font qu'au petit matin voilé, frileux
Deux coeurs se sont retrouvés, heureux.

Eymecé (janvier 2011)



31 janvier 2011

l'Arbre du Haut-Lieu

Au coeur du pays comtois
Là où la Loue prend sa source,
Se trouve un maître, l'arbre roi.
Maître du lieu où poussent
Des fougères si haut suspendues
L'arbre aux long bras protecteurs
Esprit de la forêt,
Veille sur la pierre sacrée,
Sur les murets oubliés et moussus
Et nous accueille étranges visiteurs
Curieux, étonnés, qui s'aventurent
Et stupéfaits découvrent la mare
Profonde, le puits d'émeraude pure
Qui enchante nos regards.
Comme des enfants, des chenapans
Nous sautons de pierre en pierre
Avec l'esprit de l'eau chantante, si claire
Nous rions conscients de l'enchantement
Cueillons au passage une pierre-coeur
Et en remerciement de tant de beauté
Offerte délicatement à nos coeurs
La confions à l'Arbre Majesté.
Posée là entre tronc et mousse
Pour que cette pierre encore d'amour pousse
Heureux de ce dimanche de janvier
Où malgré le froid, nous avons partagé, heureux,
Un moment divin, là, au pied de l'arbre du Haut-Lieu.

Eymecé (janvier 2011)

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