2 mai 2011
la source
De leurs longs bras enchevêtrés et moussus
Les arbres tortueux écoutent, religieux,
Son murmure...
Car elle coule, elle susurre
Parfois même glougloute
La source.
Berçant d'un léger clapotis
Les petits êtres du marais
Qui se glissent en son coeur
Mystère.
Elle scintille au doux rayon
Et le vert si tendre des mousses
Palpite. Elle vit, ô délice
Et le prince-crapaud s'y glisse
A la recherche qui sait d'une ondine ?
Et toi tu caresses l'eau vive
Qui jaillit du coeur Terre
Et tu pleures de bonheur
Car cette Eau-soeur invite, coquine,
A la détente, à la paresse
De l'instant retrouvé, d'une délicatesse
La source jaillit et rit
Et l'âme s'en nourrit, épanouie.
Mai 2011 Eymecé
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